• Knedels - Klonten - Couilles de suisse

    Drâ ondert of drâ ondert fufteg gramme blome.
    Zawt.
    Gist (15 gramme) in en bètche law woûter en en pile soïker.
    1 oike.

    De blome in en come zète en ne put in maûke.
    De gist en't zawt in reuire.
    't Oike bâ zète en nen dïg maûke.
    1 euire loûte opkome.
    Bollekes rolle en nog ne kie loûte stoûn.
    Ge kuntch er ûk rozaïne bâ daûn.
    In iet woûter werpe mèi zawt.
    Drûge op koïken papéir.
    Déine mèi en sawse gemokt mèi bauwter, en broïne soïker.

     

    300 of 350 gr bloem.
    Zout.
    Ongeveer 15 gm gist in lauw water verdunnen met een klont suiker.
    1 ei.

    Alles bij de bloem voegen en een deeg maken.
    1 uur laten rusten.
    Bolletjes rollen en nog wat laten rusten.
    Er mogen ook droge krenten bij.
    In kokend water storten met zout.
    Laten uitlekken op keuken papier.
    Opdienen met en boter saus gemaakt met boter en bruine suiker.

     

    300 à 350 gr de farine.
    Sel.
    Environ 15 g de levure diluée dans de l'eau tiède avec un morceau de sucre.
    1 oeuf.

    Mélanger tous les ingrédients et fabriquer une pâte.
    Laisser reposer (lever) 1 heure.
    Faire de petites boules et encore laisser lever quelque temps.
    On peut y ajouter des raisins secs.
    Plonger les boules dans de l'eau bouillante salée.
    Faire égoutter les boules sur du papier de cuisine.
    Servir avec une sauce faite de beurre et de sucre brun.

     

    ***

     

    Les couques suisses sont un mets belge appelé traditionnellement couilles de Suisse depuis des générations.

    Les couilles de Suisse sont des boules de pâte à pain (souvent améliorée de beurre et de jaunes d'œufs mais ce n'est pas nécessaire) plongées dans de l'eau bouillante et servies avec un beurre noisette et de la cassonade brune.

    La cassonade la plus utilisée et la cassonade Graeffe aussi appelée cassonade "gamin" parce qu'un garçon figure sur l'emballage.

    Il semble que cette façon de faire a été importée dans le Nord de la France et le Hainaut belge par une garnison de soldats suisses qui stationnaient à Valenciennes. (années 1830)

    Reprenant la recette à leur compte cette préparation, les habitants l'ont désignée par le terme de couilles de suisse. Une légende évoque sans beaucoup de fondement l'allusion au garde suisse qui gardait le perron des églises en ces temps-là.

    Ce plat sucré et roboratif a permis aux personnes modestes de nourrir à bon compte leur famille.

    (Source : Wikipedia)